Depuis la mi-mai, la campagne de fauchage des routes communales a débuté avec une priorité aux carrefours dangereux et à la banquette. Une seconde phase interviendra en août/septembre. Le fauchage tardif préserve le cycle reproductif de la flore. Ainsi, il favorise ainsi la biodiversité et jouant le rôle de corridors biologiques.
Les bénéfices du fauchage tardif
Le principe du fauchage tardif consiste à attendre le pic de croissance de la végétation avant de débuter la coupe. Ainsi, il limite les surfaces fauchées et adapte les fréquences de passage. En relevant la hauteur de coupe à 12/15 cm, les habitats naturels sont préservés. Par cette méthode, il favorise la reproduction de diverses espèces végétales et animales. De plus, la flore des bords de route agit comme un filtre naturel, limitant la vitesse d’écoulement de l’eau.
Le Schéma Directeur des Routes
Voté en 2022, le Schéma Directeur des Routes confirme la volonté du Département de concilier la sécurité des usagers de la route avec la préservation de l’environnement. Ainsi, cette approche différenciée des dépendances routières permet de maintenir la biodiversité. D’autre part, elle assure la visibilité et la sécurité sur les routes.
Phases de fauchage des routes départementales
Pour les routes départementales, le fauchage a commencé le 21 mai et se déroule en deux phases :
- Mi-mai à mi-juin : Dégagement de la visibilité des carrefours dangereux et une largeur de rotor sur les accotements. Sur les routes à 2×2 voies, l’accotement est fauché sur toute la largeur.
- Mi-août à fin décembre : Fauchage de la totalité de l’accotement, débroussaillage du fossé et du talus sur une largeur de rotor, sauf pour le haut et la crête des talus.
Ces phases sont ajustées localement pour limiter les interventions sur les corridors écologiques et assurer la visibilité nécessaire.
En conclusion, le fauchage des routes, en respectant les principes du fauchage tardif, permet de concilier la sécurité routière et la préservation de la biodiversité. Le Schéma Directeur des Routes illustre cet engagement en adaptant les méthodes de gestion des dépendances routières.