Au vu des décrets actuellement en vigueur (et non-amendés depuis ), l’ouverture des bibliothèque est explicitement interdite. De plus le contournement par l’ouverture d’un drive ou d’un portage poserait certains problèmes insolubles :
1. L’usager qui se déplacerait, de facto, sous ce prétexte, en cas de contrôle, prendrait immanquablement une amende de 135 €
2. La mairie et la médiathèque se feraient sanctionner pour leur incurie
3. Les ouvrages étant plastifiés (la persistance du virus sur les surfaces plastiques étant durable – quelques jours à une semaine), il faudrait envisager des désinfections très contraignantes (à l’aller et au retour). Qui plus est, la persistance du virus sur du papier « à l’abri » (contenu des livres) est inconnue, et le nettoyage systématique utopique
4. Contrairement aux librairies (d’un libraire vers un propriétaire unique), le prêt s’effectue entre plusieurs « propriétaires » successifs d’où un risque (certes mineur, mais possible) de propagation
Les services de drive et de livraison étant autorisés seulement pour la catégorie (M) des magasins de vente et les centres commerciaux, et la bibliothèque relevant d’une autre catégorie d’établissements (S), il n’est pas autorisé de mettre en place ce type de service (Décret sur l’état d’urgence sanitaire, voir chapitre 4 article 8)